Après une journée caniculaire, la fraîcheur s’est enfin engouffrée dans la grande prairie du mât aux couleurs, à la faveur d’une brise légère. Au-dessus des têtes, une myriade d’étoiles laisse augurer d’une prochaine journée ensoleillée mais en attendant, chacun s’est assis dans l’herbe pour la grande veillée des trente ans. En attendant que tout le monde arrive, on chante, on danse…
Sur la scène décorée de branchages, les gardiens du feu sont en place.
Hamster, alias Florence Perrin, apporte la flamme avec Somayed, ancien éclaireur devenu comédien.
La soirée commence par la parole des pionniers, les fondateurs de la FÉÉ, en 1989. Ils se souviennent de ces cinq groupes qui se sont alors réunis autour d’un projet pédagogique et de valeurs communes. Aujourd’hui, ils sont une vingtaine et la toile s’agrandit chaque année. On se souvient aussi des 20 ans de la FÉÉ, en 2009, à la Vernée, dont on a retrouvé la bannière.
Et puis on joue, on chante, on n’applaudit pas mais l’on fait des bans. Les chansons reprises en canon s’enchaînent et emplissent le vallon, emmenées par Dune, une ancienne éclaireuse devenue chanteuse lyrique tandis que d’autres éclaireurs accompagnent au son des batucadas, de la guitare et du ukulélé.
On se projette aussi. Sur la scène, un écran géant fabriqué en perches coupées dans la forêt diffuse une séquence d’interviews d’éclaireurs réalisée par Mandrill, où chacun exprime sa vision de la FÉÉ dans dix ans.
La nuit avançant, doucement, les louveteaux partent se coucher, puis les éclaireuses et les éclaireurs, sans oublier pour chaque groupe de récupérer un tison, un morceau du bois brûlé durant la veillée. Un souvenir de cette nuit qui s’achève déjà.
On aurait aimé être des petites souris pour assister à cette veillée !
Merci pour tous ces articles !!
C’est splendide, astucieux et enthousiasmant.
Merci de nous faire apprécier la réalité d’un camp scout (option FEE …) !
Bravo, vraiment bravo !!!